Notre constat de départ était alors le suivant :
- de nombreux psychomotriciens se retrouvent seuls représentants de leur profession dans les structures où ils exercent.
- la formation initiale des psychomotriciens ne permet pas aux jeunes professionnels de connaître le rôle spécifique des psychomotriciens en petite enfance, notamment dans les structures d’accueil.
- le recrutement des psychomotriciens se fait parfois sur des postes d’éducateurs de jeunes enfants, ou d’auxiliaires de puériculture, ce qui remet en cause le professionnel dans ses fonctions et ses compétences.
- un nombre croissant mais toujours insuffisant de psychomotriciens dans les structures et services hospitaliers de la petite enfance.
- le respect de l’individualité de chaque petit être en devenir, mais aussi de ceux qui l’accompagnent ;
- la protection de l’enfant de toute sur-stimulation ;
- accompagner, soutenir l’enfant, ses parents, les professionnels, et non promouvoir des « méthodes » ;
- conserver une bienveillance et un non jugement, notamment des attitudes parentales ;
- l’observation, comme outil de travail précieux et partagé.
Il ne s’agit donc pas pour nous de dispenser de l’information et des outils, mais bien de travailler ensemble (groupes de réflexion, comité de lecture, conception d’outils de travail, etc) ; de collaborer entre professionnels afin de mettre en commun nos expériences et de faire évoluer nos compétences.
Soutenir les professionnels mis à mal dans leur pratique, parrainer les futurs professionnels requiert bienveillance et non jugement.
- de promouvoir une approche respectueuse du développement psychomoteur de chaque enfant, auprès des futurs professionnels, des professionnels et des familles.
- de promouvoir la pertinence de la présence des psychomotriciens auprès du tout-petit et de ses parents
- de susciter des rencontres et des échanges entre professionnels
- de permettre des actions de formation et d’information en direction des parents, des futurs professionnels et des professionnels,
- de favoriser les échanges transversaux avec d’autres courants de pensée.